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MARQUES DU CORPS A L’ADOLESCENCE

Samedi 13 avril 2019

13h30-18h30

Ancienne Mairie de Sceaux

68 rue Houdan 92330 Sceaux 

Clinique Médicale et pédagogique Dupré

Centre de Psychanalyse Henri Danon Boileau

30 avenue du Président F . Roosevelt

92330 Sceaux

Tel : 01 40 91 51 25

mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Blandine CHARREL, Directeur de la Clinique Dupré

Dr Patricia BENHAMOU, Coordinateur Médical

CENTRE DE PSYCHANALYSE HENRI DANON-BOILEAU

Clinique Médicale et Pédagogique Dupré

Coordination Scientifique : Marilia AISENSTEIN

Intervenants : Marilia Aisenstein, Dr Benhamou, Myriam Doduik et Gérard Lucas

 

JOURNEE SCIENTIFIQUE 2019

 

ARGUMENT

Le nombril ou ombilic est la première marque sur le corps du nouveau-né, trace indélébile et universelle de la séparation du ventre maternel par la section du cordon.

Les marques sur la peau, traces accidentelles ou voulues, sont ou deviennent des opérateurs symboliques puissants : dans le Judaïsme la circoncision inscrit dans la chair du garçon son alliance à Dieu. Plus tardive pour les Musulmans elle marque l’entrée dans la communauté.

Chez les Maoris, tribu de Nouvelle Zélande, les tatouages confèrent le statut social de guerrier.

Depuis la plus haute antiquité incisons, scarifications, tatouages ont la signification de rites de passage et signent l’appartenance à un groupe ou à une société.

Au cours de l’adolescence cette problématique est exacerbée.

Ne parle t ‘on pas du " carrefour de l’adolescence" moment singulier où le corps sexué s’impose. Moment crucial de la vie où tout est ouvert mais rien n’est joué.

Les marques du corps peuvent aussi être accidentelles : une cicatrice, une balafre ou génétiques : une mouche, une tache de naissance. Ces dernières deviendront, souvent au cours de l’adolescence, porteuses de significations conscientes et inconscientes qui touchent à l’identitaire.

Depuis les années 80 nous assistons à une explosion des pratiques de tatouages, piercing, body-art. ….

Le sociologue David Le Breton a beaucoup écrit sur ce thème dans : « L’Adieu au Corps »; « Signes d’Identité », « La Peau et la Trace » (1).

Il apporte un éclairage qui me semble crucial. Pour lui le tatouage est aujourd’hui « une signature de soi. ».

Dans notre pratique clinique nous sommes confrontés non seulement à ce phénomène « sociétal et mondial » actuel, mais hélas aussi à ces pratiques plus pathologiques, inquiétantes, angoissantes pour nous, que sont les scarifications impulsives ou provocatrices, cachées ou exhibées, de nos patients.

Comment les penser aujourd’hui, avec quels outils conceptuels ?

La Journée du 13 Avril vise moins à donner réponses qu’à poursuivre un travail de pensée sur des questions actuelles et vivantes.

(1) D Le Breton "L'Adieu au corps", "Signes d'identité", "La Peau et la Trace", publiés aux Editions Métailié.

Samedi 13 avril 2019

13h30-18h00

MARQUES DU CORPS A L’ADOLESCENCE

13h30

Accueil des Participants

Blandine Charrel, Directeur de la clinique Dupré -

Ouverture de la Journée Scientifique

13 h45

Dr Patricia Benhamou

Introduction

14h00

Marilia Aisenstein

"Petites et Grandes Marques du Corps à l’Adolescence."

15h00

Myriam Doduik

« Léa, quand la fatigue le dispute à la tristesse»

16h15-16h45

PAUSE

16h45

Gérard Lucas

"Discussion et perspectives "

17H45

Conclusions