Imprimer

Conférence - Débat

 

                           

Bénédicte JULLIEN                                                                                      

IMG Violence réduit

Psychanalyste                                    

Membre du l'ECF

Violence

 

le samedi 8 octobre 2022 à 10H   

Hôtel du Petit Louvre
(angle des rues Linard-Gonthier et Boucherat)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             Photo F. Thoyer, "Poncirus trifoliata"

10h précises, accueil dès 9h30

Inscription préalable requise 

Modalités : voir en bas de page

 

Argument :

Violence et passage à l’acte : une lecture psychanalytique

Bénédicte Jullien

La question de la violence et du passage à l’acte met à mal nos institutions. Elle révèle à la fois leur impuissance à les contenir ou à les réguler, mais elle interroge également leur responsabilité dans leur manifestation. Quelque chose échappe à la structure, la déborde. De quelle structure s’agit-il ? L’organisation de l’institution ? La structure psychique du sujet lui-même ? La violence est-elle équivalente au passage à l’acte ? Comment les interpréter, les traiter ?

« Il n’y a d’acte que d’homme »[1], nous dit Lacan. L’acte n’est ni une action, ni un comportement. Il prend ses coordonnées du langage, même si, lorsque le sujet passe à l’acte, il est articulé à un « je ne pense pas ». Là où le langage défaille, l’acte vient à la place du dire qui ne peut advenir. L’acte ne dit pas quelque chose, il n’est pas plus une métaphore d’un dire tu. Il vient en lieu et place d’un dire, court-circuitant le dire, manifestant un « je ne veux pas dire » la béance au cœur de la structure. Car il existe une disjonction entre les intérêts de l’être parlant que sont sa survie, son bien-être et son homéostase et autre chose qui l’habite, le ronge et à l’occasion le détruit. Ce que Freud a nommé pulsion de mort et que Lacan a appelé jouissance est cette part de vivant qui échappe au langage mais qui en est, en même temps, le reste. Cette jouissance est à la fois la cause de notre désir, mais aussi son tourment. Elle apparaît dans la violence mais elle est aussi visée, voire traitée par l’acte.

A partir de la déclinaison de ce concept de jouissance, nous proposerons une lecture psychanalytique de ces phénomènes qui effraient tant nos institutions.

 

[1] Lacan J., Le Séminaire, livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 50.

 

  

Bibliographie :

Articles

 Revues

       et notamment la rubrique « La clinique et ses débats ». 4 articles sur l’acte

Ouvrages

 

Inscription :

Une participation de 7€ pour la conférence est sollicitée pour les frais d'organisation (sauf pour les étudiants et demandeurs d'emploi, qui doivent s'inscrire à la rubrique "Nous Contacter")

Il est demandé de s'inscrire préalablement afin de pouvoir suivre le nombre de places disponibles (limité)

L'inscription avec le règlement de la participation peuvent se faire en cliquant sur le lien ci-dessous. Ce n'est pas si compliqué si vous suivez les indications suivantes.

Marche à suivre : s'identifier si vous avez déjà un accès utilisateur, sinon, s'enregistrer comme utilisateur, soit à "s'inscrire" ci-dessous, soit en page d'accueil du site; un lien vous est envoyé par email sur lequel vous devez cliquer pour activer votre enregistrement (c'est une sécurité pour prouver que c'est bien vous qui vous enregistrez et non une machine; si vous ne recevez pas ce mail, merci de nous contacter); vous pouvez accéder ensuite, en vous identifiant, à l'inscription avec règlement de la participation. Le règlement se fait par CB sécurisée ou chèque.

S'inscrire