42 èmes Journées de l'ECF

Autisme et Psychanalyse

6-7 Octobre 2012

Palais des Congrès, Paris

Politique de la psychanalyse


Argument des journées

Les autistes nous enseignent qu’il existe un statut primitif de la langue où le signifiant est un Un tout seul, relié à aucun autre signifiant, un Un ne se rapportant pas à l’Autre. Disjointe alors de ses effets de sens, la langue – lalangue – ne produit aucun effet sujet. Cet insensé n’en est pas moins ordonné par l’ordre obscène et féroce du surmoi que Lacan reconnaissait dès le Séminaire I comme le trognon de la parole, à partir de quoi un sujet pourra se construire. Passer de lalangue au langage suppose un consentement. Un des premiers effets de cette insondable décision de l’être est de nouer ensemble le corps et la langue, car les traces laissées par les signifiants sur le corps en dessinent les bords et l’unifient. Dès lors, il est possible de dire que l’autisme est le statut premier de l’être parlant. Mais la question reste posée de savoir comment sortir de l’autisme et à quelles conditions. Il est donc surprenant de voir l’autisme utilisé pour attaquer encore la psychanalyse alors que c’est elle qui l’a reconnu et théorisé – c’est d’ailleurs Bleuler qui en a forgé le terme en hommage à Freud ...

 

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http://www.causefreudienne.net/index.php/agenda/evenements/journees-2012-autisme-et-psychanalyse