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2017-2018

7 séances le lundi à 20h30

Approches psychanalytiques « Que peut la psychanalyse aujourd'hui ? »

En partenariat avec des membres d'APAT*
*Actualité de la Psychanalyse à Troyes

 

 Il se dit et se répète que la psychanalyse est dépassée, au profit de techniques thérapeutiques rapides et efficaces. C’est méconnaître la spécificité de l’abord psychanalytique et de ses multiples effets. Des psychanalystes troyens en donneront quelques exemples.

 

Lundi 13 novembre 2017
Marie-Pierre Simon-Koch.  « La psychanalyse, un art nouveau pour créer du lien social ».
Dans notre monde post moderne, quand le sujet succombe sous les impératifs multiples de technicité, d’efficacité et de concurrence, la psychanalyse aujourd’hui : un art de trouver les ajustements qui autorisent le désir dans le social/ dans le social.

Lundi 11 décembre 2017
Béatrice Braun.  Une psychanalyste face à une maladie du siècle.

Nous avons vu ces dernières années éclore et fleurir des diagnostics dont nous n’avions jamais entendu parler auparavant. La fibromyalgie en est un parmi d’autres. Un tel étiquetage médical rassure en permettant de mettre un nom sur une souffrance. Mais il entraine aussi le sujet dans un parcours de soins et de vie souvent interminable et désespérant… Un psychanalyste y pourrait-il parfois quelque chose ?

Lundi 22 janvier 2018
Anne Delafosse Bazin et Alain Gaillard.

Fatigue au travail (Anne Delafosse-Bazin)

Le burn-out comme manifestation psychosomatique d’un « malaise dans la culture ». Qu’y entend l’analyste ?

L’enfant dit « hyperactif » (Alain Gaillard)

D’agité, l’enfant est devenu hyperactif. Les adultes (parents, enseignants…) demandent que ce symptôme disparaisse au plus vite, quitte à ce que des amphétamines soient prescrites. Dans ce contexte, quelle place est laissée à un travail de parole et d’écoute dans une consultation en pédopsychiatrie ?

Lundi 12 février 2018
Brigitte Culioli.  Les psychanalystes sont-ils des spécialistes de l’inconscient ?

La tentation est grande de découper la vie psychique sur le même mode que la pathologie, on fait ainsi entrer les patients et les thérapeutes dans des cases. Il est exact que la psychanalyse tente une traduction des paroles et des actes manifestes pour en extraire la sève des désirs latents. Mais depuis l’abandon de l’hypnose par Freud, c’est en pleine conscience que s’effectue le travail, même si un état de vigilance particulier le favorise chez les deux protagonistes. Pourtant il semble que les psychanalystes aient beaucoup à dire sur la vie consciente, c’est-à-dire sur ce qui nous court dans la tête. Angoisses, phobies, ruminations, scénarios et projections alimentent le discours et sont présents dans le  flot des pensées plus rationnelles. Enfin, la division entre conscient et inconscient est bien loin de rendre compte d’un processus, la psychanalyse, qui pose la question du lien à l’autre.

Lundi 19 mars 2018
Christine Salas.  Miroir, mon beau miroir…

Les révolutions technologiques et l’injonction de « rester connecté » instaurent des modes de perception et de transmission inédits. Ainsi, le « selfie » vient redéfinir l’autoportrait, quête esthétique et identitaire mais aussi mise en scène de sa propre image. Il nous invite en tant que psychanalystes à revisiter le « stade du miroir » et la notre relation à l’image et le lien du narcissisme aux questions fondamentales de l’identité, de la sexualité, et de la mort.

Lundi 9 avril 2018
Alain Méry.  Pauvres parents !

Pauvres parents, qui pensent ne plus savoir y faire avec leur progéniture. S’agit-il du sempiternel conflit de générations, amplifié par les Communicants et les toutes-puissantes Nouvelles sciences, qui entraînerait le regret des Neiges d’antan ? Ou d’autre chose de nouveau ? Quelque chose du côté de ce qui, dans ces rencontres, dans ces expériences et dans leur cadre, structure habituellement le sujet, quelque chose que la psychanalyse pourrait contribuer à déchiffrer ?

Lundi 14 mai 2018
Thierry Schmelz.  Pourquoi la guerre ? Enjeux culturels et psychiques

La violence est présente dans l’histoire des hommes depuis des temps immémoriaux. Le travail d’élaboration de la psychanalyse a convaincu Freud d’une idée difficile à admettre : la destructivité est présente chez tout être humain et ne s’éteint jamais. La psychanalyse peut-elle agir sur les affects de haine ? A-t-elle le pouvoir d’infléchir les tendances agressives des hommes ? Joue-t-elle un rôle dans le processus civilisateur ? Quelques exemples tirés de l’actualité développeront ces questions.

 

Tarif plein : 6€ la séance – inclus dans le passeport 2 (10 séances)

http://institut-rachi-troyes.fr/fr/seminaires/