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APAT – Rapport d’activités 2009 et prévisions 2010
Fondée en octobre 2006, l’association entre dans sa 4e année.

Elle comptait au départ 16 ou 17 membres, elle arrive aujourd’hui à 38, les 40 sont en vue. Les cotisations sont renouvelées.
Donc l’association répond à quelque chose ; il y a un réel intérêt pour l’abord psychanalytique des questions et des pratiques, pour ce que Pierre Kahn, qui est très largement à l’origine de sa création, appelait la pensée psychanalytique.

La cotisation, inchangée depuis trois ans, s’élève à 50 €.

Composition : une majorité de psychologues, des psychiatres, des psychanalystes. Quelques étudiants, infirmiers, assistantes sociales, la statistique n’est pas aboutie mais on voit que ceux qui s’inscrivent sont des personnes qui professionnellement s’affrontent aux difficultés de la vie et à la difficulté d’en sortir, qui n’est jamais purement matérielle. Des personnes qui sont confrontées aux pièges de la relation d’aide - et probablement aux structures institutionnelles qui la « prennent en charge ».

Toutefois, en ce qui concerne l’appartenance à l’association, la profession exercée est moins importante que l’engagement dans la psychanalyse, qui est toujours de l’ordre d’une recherche.

Orientation : l’originalité de l’association tient à sa pluralité : toutes les orientations de la psychanalyse y ont leur place, à condition qu’elles soient authentiquement psychanalytiques. Chacune doit y avoir sa place.

Pourquoi faire partie de l’association ?


Que veut dire « authentiquement psychanalytique » ? D’abord et essentiellement, être convaincu de l’existence de l’inconscient. Ensuite du fait que l’inconscient se transfère, c’est-à-dire se transpose et se rejoue dans la plupart des situations de la réalité, plus nettement encore lorsqu’il y a mise en scène, la situation psychanalytique en est une. Etre convaincu aussi qu’il est possible d’opérer sur ce transfert par la parole. Et que tout ce mouvement de dire et de non-dit est animé par une recherche de jouissance. Ceci et bien d’autres choses s’apprennent dans la cure, souvent sans qu’on le sache consciemment. C’est une propriété majeure de l’inconscient qu’il passe directement aux actes, surtout s’il n’est pas entendu dans sa dimension de parole.
L’inconscient n’est pas quelque chose à quoi l’on croit ou l’on adhère. Il n’est pas adhésif, rien ne colle. La conviction ne peut venir que par l’expérience. L’inconscient vous saute au nez et disparaît, on n’arrête pas de l’oublier. Même et surtout quand on se dit, se prétend ou se croit professionnel. L’inconscient est quelque chose de discontinu, qui est toujours déplacé et en déplacement.
L’expérience principale qui apporte cette conviction est celle de la cure. Elle ne ressemble à aucune autre et se présente de façon si paradoxale qu’il faut vraiment être profondément intéressé pour s’y engager, et pour continuer au-delà des simples effets thérapeutiques. Il est surprenant de constater que bien des praticiens s’arrêtent quand « ça va mieux », sans accepter l’idée que la psychanalyse puisse aussi les aider dans leur pratique professionnelle. Pour ceux qui vont plus loin, il se produit un transfert sur la psychanalyse, extension ou dérivation du transfert qui s’est d’abord déployé dans la relation à l’analyste.

Le résultat de la cure est une transformation du rapport à l’autre, à soi-même, à la réalité extérieure, à la pensée et à la parole. Dire en quoi consiste cette transformation est trop difficile, je n’essaie pas. Des effets d’ouverture certainement, moins de crispation devant ce qui fait énigme, moins d’urgence à parer aux manques ; savoir qu’il y a forcément des résistances et que la reconnaissance de la dimension inconsciente incluse dans le transfert les fait fondre, s’évanouir. Un caractère général peut-être signalé : on cesse absolument de prendre les idéaux pour des absolus, on cesse de les confondre avec la réalité ou d’exiger, de soi, de l’autre, qu’ils se réalisent, de s’indigner si les choses ne vont pas à votre gré. Autrement dit, on expérimente les limites : il n’y a pas de toute-puissance, il n’y a pas de tout, il n’y a pas de rapport sexuel, il n’y a pas de prévisibilité, désir n’implique pas possession, bien au contraire le désir ne demande rien d’autre que d’être reconnu. Les impossibles tombent, et l’on s’en trouve soulagé. Mais alors, il faudra s’y prendre autrement pour faire avancer le souhaitable. Car le renoncement aux impossibles ne signifie pas le cynisme ou l’égoïsme, malgré les apparences nous en sommes bien incapables. Le souhaitable reste, mais il faudra prendre en compte l’inconscient et le transfert.

L’intérêt pour la psychanalyse peut aussi exister en dehors de la cure. Qu’il vienne des livres ou de la clinique, il vient toujours du rapport à l’autre. Quelque chose venant de l’autre vous surprend, vous intrigue, vous déborde. Une parole, une phrase, une notion vient par hasard vous éclairer, elle vient de la psychanalyse, vous continuez à chercher dans ce domaine éclairant. À partir de là viendra peut-être un engagement, sous une forme ou sous une autre, chacun à sa manière et cette manière doit être respectée ; parfois bousculée mais respectée.

Nous avons voulu créer une association parce que nous estimons que la psychanalyse est d’intérêt public. Nous ne sommes pas seuls à le penser. Trois grandes associations ont même obtenu le statut « d’utilité publique » : d‘abord la Société psychanalytique de Paris, puis des sociétés lacaniennes : l’Ecole de la Cause, l’Association lacanienne internationale. D’autres y pensent. La reconnaissance d’utilité publique a paru une solution pour éviter d’une part la réglementation, qui tuerait l’originalité de la psychanalyse, son inventivité, la dimension de l’imprévisible qui est son pain quotidien ; sans pour autant laisser glisser vers les charlatans et les sectes.

Mais ce n’est pas parce que la psychanalyse est utile publiquement que tout doit être public dans la psychanalyse. Tout ce qui porte sur la clinique, c’est-à-dire sur la singularité des cas et des transferts, doit au contraire rester dans une extrême discrétion. C’est la raison pour laquelle une partie des activités est strictement réservée aux personnes ayant à la fois une formation analytique et ce que nous avons appelé « une pratique clinique », donnant pour le moment à ce terme le sens de conduire des psychothérapies ou des analyses. Mais cette limite, tout en ayant sa raison d’être, serait sans doute à revoir.

ACTIVITES DE L’ASSOCIATION


Ce sont les conférences, les groupes et séminaires, et le site Actualité de la psychanalyse à Troyes.

Ainsi que les manifestations auxquelles APAT apporte un soutien.

1) Activités publiques : les conférences.


En moyenne trois dans l’année. Elles ont lieu au Centre Universitaire de l’Hôtel Dieu le Comte, de 19h30 à 21h30, heure de la fermeture des portes à la fac. Nous inaugurons avec la prochaine conférence un « verre d’après », qui pourra se prendre au Café Rive Gauche, ancien Café des Musées, juste à côté, de façon à pouvoir continuer les discussions.

En 2009, trois conférences ont eu lieu :

- Le 7 février, sous le titre « Prévention, politique, psychanalyse », Sylviane Giampino est venue décrire (et critiquer) les techniques de « prévention » à visée prédictive concernant les enfants. Elle est une des fondatrices et animatrices de l’association « Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans », qui rassemble un grand nombre de praticiens de la petite enfance, j’insiste sur praticiens, et aussi des chercheurs, des instituteurs, etc.

Psychologue de la petite enfance, psychanalyste et auteur il y a quelques années d’un livre Les mères qui travaillent sont-elles coupables (Albin Michel) qui a suscité énormément de débats, souvent interviewée dans les journaux, Sylviane Giampino reviendra le 5 juin pour une conférence, à l’occasion de la publication de son livre de colère, écrit avec une neurologue « Nos enfants sous haute surveillance ».

- Le 16 mai 2009, Laura Dethiville est venue parler de Winnicott et la rencontre avec l’autre. Elle est psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne. Le texte de sa conférence est sur le site.

NB.- De nombreuses associations dont les fondateurs sont des lacaniens s’intitulent « freudiennes », car les lacaniens sont, comme Lacan lui-même, des freudiens qui se veulent particulièrement attentifs à la logique dont témoignent les écrits de Freud, parce qu’ils sont au plus près de l’expérience.

- Enfin le 2 octobre dernier, James Gammill, psychanalyste américano-français qui a fait sa formation à Londres auprès de Mélanie Klein, Anna Freud et autres, est venu nous parler des identifications à l’œuvre, notamment dans la cure d’un enfant de 3 ans pour lequel il avait été en supervision avec Klein. Son texte, qu’il a voulu revoir lui-même, sera bientôt sur le site.

Nous remercions ces personnes d’avoir fait le déplacement à Troyes et de tout ce qu’elles nous apportent en termes de libération de la pensée, de questions passionnantes et aussi pour leur talent d’exposition, chaque fois différent mais toujours prenant. Ajoutons qu’ils étaient tous fort satisfaits de leur voyage et de leur auditoire.

Lorsque c’est possible, un groupe de contrôle clinique est organisé avec les conférenciers. Il a été jusqu’ici réservé aux praticiens qui conduisent des cures, psychanalyses ou psychothérapies, membres d’APAT. Sur ce point aussi il y a à réfléchir.


Activités associées


Parmi les conférences de l’année 2009, rappelons celle de Christian Jouvenot sur Marguerite Duras et la sublimation, qui s’est tenue à l’amphithéâtre du Musée d’art moderne le 25 septembre. Ce psychanalyste membre de la SPP est venu à Troyes à l’invitation du groupe de la SPP-Est et de la librairie «Les passeurs de textes » avec la collaboration d’APAT. Sa conférence a été très suivie.

Ceci est l’occasion de préciser qu’APAT s’associe à certaines manifestations dont elle n’est pas à elle seule l’organisateur mais qu’elle soutient d’une façon ou d’une autre.

Ainsi, APAT s’est associée aux 4 journées sur « Les conduites à risque à l’adolescence », organisées principalement par le Dr Denis Krieger ici présent, pour l’EPSMA (établissement public de santé mentale de l’Aube) avec le concours du pôle formation de la Protection judiciaire de la Jeunesse de Nancy, la Fondation de France, le laboratoire Janssen-Cilag, … et APAT. Deux de ces journées sont déjà passées, les textes des conférences seront prochainement en ligne sur le site de l’EPSMA, mais il reste :
- Le 31 mars, le Dr Lacadée, psychiatre et psychanalyste à Bordeaux, membre de l’Ecole de la Cause, connu pour son travail auprès des ados
- Le 5 juin, David Lebreton, le célèbre anthropologue strasbourgeois auteur de livres sur « les conduites à risques » et « les blessures sur soi ».

Ces journées ont lieu au Centre sportif de l’Aube, le mercredi, exposés le matin, ateliers l’après-midi. Deux membres d’APAT préparent un exposé pour le 31 mars. Le prix d’entrée est de 7 euros, quelques places sont réservées pour les membres d’APAT.

À signaler aussi les « réunions cliniques », organisées sous l’égide des Psychiatres privés de l’Aube par Andrée Ortega, psychiatre, et Danièle Lévy (psychanalyste). Il s’agit de présentations de cas (des personnes choisies et intéressées par l’expérience), suivies de discussions. Cette année, c’est un épisode dépressif sur fond de névrose obsessionnelle qui sera présenté et discuté, sur deux séances : les vendredis 12 mars et 26 mars, 20h30, au 24 rue de la Paix (ADAPT).

Les participants à ces réunions, comme à toutes les autres, respectent la discrétion requise par le travail clinique.


2) Activités semi-publiques : les groupes théoriques et séminaires

a) groupes théoriques

Il existe pour le moment trois groupes dits théoriques, parce qu’ils sont centrés sur des textes. Mais on ne peut pas parler de psychanalyse ni comprendre les textes sans se référer à la pratique ou au moins, à nos expériences dans la réalité.
- Le premier lundi du mois, lecture du séminaire X de Lacan L’angoisse, responsables Denis Schmitt et Sylvie Joly
- Le 2e mardi, lecture de textes de Winnicott, contacter Anne Bazin
- Le 4e jeudi, lecture des textes de Freud sur la sexualité, contacter Danièle Lévy.

Contacter signifie rencontrer le ou les responsables pour voir si le groupe peut vous convenir et pense pouvoir vous accueillir.

Pour permettre en travail approfondi, les groupes sont forcément en nombre restreint, entre 5 et 8 personnes maximum. Presque tous peuvent encore accueillir une ou deux personnes. Mais s’il n’y a plus de place, ou pas de groupe consacré au thème qui vous intéresse, pourquoi ne pas en créer un ?

- Il existe aussi un groupe « cinéma et psychopathologie », où des films choisis ensemble sont vus par chacun et présentés et discutés en groupe. Responsables : Denis Krieger, Alain Gaillard.


b) séminaires
- Séminaire sur la sexualité : le 1er samedi du mois, généralement à Ste Savine, salle du Forum. Ouvert.

Animé par Danièle Lévy. Après que des invités sont venus nous présenter la problématique psychanalytique de la sexualité, nous en sommes maintenant à des exposés de praticiens, pas nécessairement psychanalystes, pour qui se pose le problème de la place de la sexualité.

- Séminaire mécanismes de défense et structures psychiques, animé par Béatrice Braun, Brigitte Culioli et Thierry Schmeltz. Ce séminaire est lié au groupe SPP de l’Est, mais ses animateurs sont tous membres d’APAT.
Il a lieu le 3e mardi du mois.


3) Les groupes cliniques

Dans un groupe clinique, chacun s’engage à exposer un cas de sa pratique. Il s’agit donc d’un travail de mise en forme par chacun de sa propre clinique, qui sera exposé et discuté dans le groupe. Bien sûr, chacun choisit son moment.
Trois groupes cliniques fonctionnent actuellement :

- Le 1er lundi, responsable Christine Derrey
- Le 3e mardi, responsables Anne Bazin et Jean-Luc Diot


- Le 3e mercredi, responsable Brigitte Culioli


D’autres devraient être en cours de formation, pas nécessairement centrés sur la conduite des cures, il y a lieu d’inventer.

Participer aux groupes théoriques, et surtout cliniques, implique de s’y engager en termes de travail et de durée (au moins pour un an) et d’être membre de l’association.


4) Le site Actualité de la psychanalyse à Troyes

Son responsable est Denis Schmitt, que nous devons remercier pour son travail, sa disponibilité, sa présence d’esprit. L’association n’a pas de lieu commun si ce n’est ce site.
Vous y trouverez les dernières nouvelles, les annonces des conférences ainsi que la plupart des textes, les informations pratiques sur les groupes et séminaires, et sous la rubrique Information les annonces d’activités auxquelles APAT s’associe. Les comptes-rendus des réunions du Conseil d’administration (= les membres actifs) y figurent systématiquement.

On peut aussi écrire à l’association, poser des questions, suggérer. Enfin, on peut y pratiquer la « dispute » sur le Forum, qui démarre juste et n’a pas encore trouvé sa vitesse de croisière.


Prévisions pour l’année 2010

Conférences
- Le 5 mars, par Martine Ménès, « A quoi sert un père ? »
Martine Ménès est psychanalyste, membre des Forums du champ lacanien, auteur du livre « Un trauma bénéfique : la névrose infantile » (éd. du Champ lacanien).
- Le 5 juin Sylviane Giampino, déjà mentionnée

- Fin septembre ou début octobre : Colette Combe, psychanalyste SPP, sur l’anorexie et les troubles du comportement alimentaire.

Notre marraine, la psychanalyste argentine Gilda Sabsay-Foks, qui a inauguré l’association par une première conférence sur le narcissisme, annonce sa venue pour le mois de septembre, nous l’accueillerons au cours du week-end des 16 et 17 pour une conférence et un groupe clinique.

Le problème des locaux

Jusqu’ici une bonne partie des groupes se réunissaient dans les locaux du CMPP et du CMP. Ce n’était pas seulement par commodité, mais parce que ce travail de réflexion est important pour les pratiques qui s’y déroulent.
Le CMPP a déménagé et l’organisation des nouveaux locaux remet en question les réunions, en particulier le soir. Nous avons écrit à l’administration du CMPP, dans l’espoir de trouver une solution avec eux.
Le CMP va s’installer pour quelques mois dans des « bungalows » sur le parking de la Clinique psychiatrique.

La question qui se pose à nous à l’occasion de ces mouvements n’est pas celle de l’hébergement, il y a toujours des solutions, mais celle des lieux les plus appropriés. La psychanalyse ne fait pas partie de l’administration de la santé mentale, mais elle y a quand même sa place et plus, elle ne peut pas ne pas y être.


Perspectives et questions

L’association est encore très récente. Nous ne souhaitons pas qu’elle reste fermée sur elle-même. Les perspectives d’élargissement existent, mais nous devons proposer des formes de travail en rapport avec les demandes qui ne se formulent pas, ou que nous ne savons pas entendre, et en accord avec nos possibilités. Pour une véritable ouverture, il nous manque une chevillette.

Développer des partenariats et des accords pourrait nous y aider. Ainsi, par exemple, le souhait d’une bibliothèque a été évoqué : commencer par voir ce qui existe comme livres de psychanalyse disponibles à la Médiathèque, leur en demander la liste ou la faire, la mettre sur le site, suggérer des achats …

L’association est jeune aussi dans son mode de gouvernement.
Le Conseil d’administration est constitué de l’ensemble des membres actifs (18 à ce jour). Rappelons que les réunions sont ouvertes à tous, mais que seuls les actifs prennent part aux votes (quand il y en a). Ces réunions sont d’abord des lieux d’élaboration et de pensée, après quoi la plupart du temps les décisions s’imposent d’elles-mêmes.

Pour le moment, le bureau se compose de quatre postes statutaires : président, vice-président, trésorier, secrétaire. Nous avons voulu au départ nous en tenir au minimum. Les membres du bureau sont élus par les membres actifs pour une durée d’un an. Le bureau détermine les postes. Le secrétariat, qui demande le plus de travail, a toujours été dédoublé.

La participation au C.A. et au bureau est à la fois intéressante et formatrice. Un an est un délai trop court, à la fois pour construire quelque chose, pour évoluer et pour que l’effet formateur se fasse sentir. Jusqu’ici, les titulaires des postes ont été reconduits et les postes ont été plus ou moins doublés officieusement afin de préparer la suite. Une période de rodage paraît nécessaire avant d’occuper les postes statutaires.

N’oublions pas que selon Freud, gouverner est une des trois professions impossibles (avec éduquer et… psychanalyser !).

Ce sont des questions qu’il faudra traiter bientôt, mais pas trop vite, quand elles seront mûres.

Pour ma part, je suis heureuse de quitter le poste de présidente ayant essuyé les plâtres, parce que je suis heureuse de voir que la relève est assurée. C’est dire que je nous félicite d’exister de façon active et vivante. J’insiste sur la nécessité pour chacun de ceux qui se veulent actifs de faire son stage au bureau, certes à sa façon et à son heure, ne serait-ce que pour se frotter dans l’action à l’altérité de l’autre sans y perdre de vue les principes de la psychanalyse. Comment devient-on membre actif ? Il suffit de vouloir et de faire : proposer quelque chose, le mettre en place avec d’autres, quelque chose qui trouvera sa place au sein de l’association et la fera grandir.

N’oubliez pas mercredi 31 mars, Lacadée au Centre sportif de l’Aube.

Et le vendredi 5 mars la conférence de Martine Ménès
Les vendredis 12 et 26 mars, les « Entretiens cliniques »

Et le samedi 5 juin, la venue de Sylviane Giampino.


27 février 2010

Danièle Lévy