Conférence donnée dans le cadre du séminaire de Danièle Lévy

Les théories sexuelles infantiles

Jacques Sédat
Troyes - 5 avril 2008

Freud publie « Les théories sexuelles infantiles »[1], un an avant la publication du cas du petit Hans, en 1908. Mais la rédaction de ce texte est tout à fait contemporaine de cette analyse, et l’on peut même dire que c’est grâce à Herbert que ces théories ont été mises en forme par Freud, comme le confirme cette remarque :
« Récemment, l’analyse d’un petit garçon de cinq ans, analyse que son père avait entreprise avec lui avant de me la transmettre pour que je la publie, m’a confirmé de façon irréfutable une idée que m’avaient depuis longtemps fait entrevoir les psychanalyses d’adultes » ( p. 18).

Ce texte commence par un constat fondamental :
« Les névrosés sont des hommes comme les autres et ils ne sauraient dans leur enfance être distingués facilement de ceux qui plus tard resteront sains. Un des résultats les plus précieux de nos investigations psychanalytiques est de montrer que les névrosés n’ont pas de contenu psychique particulier, qui leur appartienne en propre, mais que, comme le dit C.G. Jung, les complexes qui les rendent malades sont ceux-là mêmes contre lesquels nous, hommes sains, nous combattons. » (p. 15)

Conférence du vendredi 18 Janvier 2008
 

Mme Marcianne BLEVIS

L’ENFANT ET SON IMAGE

Quand l’enfant perd son visage. Réflexions sur l’importance de l’expérience du semblable.


Argument

     L’enfant se constitue comme sujet et se saisit du fantasme créatif « devenir grand » au moment où s’effondre son fantasme imitatif et grandiose : « être déjà grand », comme papa et maman.

     Mais le deuil de ce fantasme grandiose qui a été nécessaire pendant un temps est rendu impossible lorsque l’enfant a rencontré trop tôt l’incertitude de ce qu’il est et l’ébranlement de la place qu’il croit avoir aux yeux de sa mère. Selon la façon dont il est soutenu ou non dans la confrontation avec un autre que lui, l’expérience de la rencontre avec un semblable sera soit exclusivement traumatique, soit potentiellement riche d’ouvertures vers l’avenir. Des sensations d’annihilation ou d’anéantissement psychique passées inaperçues à ce moment se traduisent plus tard par des situations douloureuses où le sujet ne se sent plus en lien avec quiconque et déprimé. Il n’a plus de semblable, croit-il, il a perdu son visage, on dit alors que l’image qu’il a de lui est atteinte. Comment ?

Conférence - débat du 28 Septembre 2007
au Centre Universitaire Hotel Dieu le Comte

M. Pierre KAMMERER

VIOLENCES ET PASSAGES A L'ACTE EN INSTITUTION EDUCATIVE
ET THERAPEUTIQUE


En cette rentrée 2007, et à la suite d'une journée de travail organisée par l'USMA (Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence), l'association a eu le plaisir d'accueillir Pierre Kammerer, docteur en psychologie et psychanalyste, qui est intervenu sur le thème suivant: Les passages à l'acte en institution.

Son expérience en tant que consultant auprès d'équipes éducatives et soignantes, sa réflexion et sa pratique  à partir des concepts psychanalytiques fondamentaux appliqués à une clinique vivante ont situé son intervention au carrefour de l'action éducative et du soin psychique.

Pierre Kammerer est l'auteur de plusieurs ouvrages dont :

  • Adolescents dans la violence. Médiations éducatives et soins psychiques. Editions Gallimard 2000.
  • Adolescentes et mères. Leurs enfants, leurs amours, leurs hommes. Editions Erès 2005.


                                    Texte sur le contenu de la conférence, "lire la suite"...
 

Conférence du 21 Octobre 2006

Mme Gilda SABSAY FOKS

LE NARCISSISME DANS LA CURE

Pour cette 1° conférence, le texte de Mme Sabsay Foks est rendu disponible pour les auditeurs, s’adresser à l’association.

Un groupe de travail clinique a eu lieu avec la participation de Mme Sabsay Foks le Dimanche 22 Octobre de 10h à 12h, ouvert aux membres de l’association.