43èmes Journées de l'ECF

Les traumatismes dans la cure analytique

Bonnes et mauvaises rencontres avec le réel

Les 16 et 17 novembre 2013

Palais des Congrès  -  PARIS

 

Il y a une théorie spontanée du traumatisme. Ce qui ne pouvait arriver, est arrivé. Impensable ! Inimaginable ! Insupportable ! Trop.

 « Je me dérègle » — Face à l’impossible réalisé le sujet est perdu, n’est plus celui qu’il était, ni pour lui-même, ni pour les autres. Pas de réponse qui vaille. Le symptôme éclate. La médecine, aidée de la science contemporaine, cherche alors une solution – la pilule du lendemain, la préparation de la veille, la verbalisation immédiate. C’est la réponse par effacement mémoriel — que tout puisse redevenir comme avant et que les hommes vaquent de nouveau à leurs occupations, comme l’exige l’impératif du lien social. Ça n’a pas eu lieu parce que ça n’aurait pas dû avoir lieu.
 
La question devient : comment vivre après le traumatisme sans le traumatisme ? Pas de leçon à tirer du trauma. Comme le traumatisme fait partie des données de l’existence, qu’il est inéliminable, la psychanalyse, elle,opte pour une autre stratégie, plus pragmatique. Aucune atteinte à la mémoire, effacement, contre programmation, catharsis, ne viendront à bout du réel. Même à supposer que de telles solutions soient possibles, les dommages collatéraux en seraient trop importants et inacceptables au plan éthique.
 
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