LE GROUPE BOURGOGNE-FRANCHE COMTÉ
DE LA SociÉtÉ psychanalytique de paris
ET SES AMIS TROYENS

Et l’Association

ACTUALITE DE LA PSYCHANALYSE A TROYES

 

 

Organisent une conférence débat AVEC :
 
gerard bayle

Psychiatre, Psychanalyste, membre titulaire formateur et president sortant de la societe psychanalytique  de  paris

 

sur le thème de

 

 l’angoisse : ses diverses formes et SA clinique

 

 


samedi 21 juin 2008, à 10h30

 

 

Centre Universitaire Hôtel Dieu le Comte
Place du Préau  -  Troyes

 

 


ARGUMENT

 

 

L'angoisse se présente sous diverses formes, allant de la légère anxiété stimulante à l'effroi le plus pétrifiant. Les contenus figuratifs, représentatifs et contextuels qui les engendrent et les accompagnent, ainsi que leurs répétitions, font distinguer les angoisses normales des angoisses pathologiques. Cette distinction n'est pas toujours évidente. Il faut tenter d'aller plus loin ; la clinique des angoisses infantiles et des urgences psychiatriques nous y incite, tout comme l'absence d'angoisse de certains états pathologiques ou potentiellement pathogènes.

Les conceptions psychanalytiques de l'angoisse se distinguent des propositions de la phénoménologie et du behaviourisme. Les théorisations freudiennes successives de l'angoisse se complètent plus qu'elles ne s'excluent. Une approche récente permet d'analyser l'intrication de l'angoisse de surcharge pulsionnelle avec l'angoisse signal et l'angoisse de rupture des clivages. Une illustration clinique tentera d'en rendre compte dans une perspective dynamique et économique tenant compte autant de la libido que de la destructivité.

 

 

 

PARTICIPATION AUX FRAIS : 7 EUROS
Attestation FMC

 
Références bibliographiques
- Epître aux insensés : études sur les clivages, PUF, 1998
- Le trésor des phobies : une peur des souris, PUF, 1999
- Considérations sur la clinique des phobies névrotiques, in Fine (A), Le Guen (A), Oppenheimer (A), Peurs et phobies, PUF, 1997
- Angoisses et clivages, in Amar (N), Le Guen (A), Oppenheimer (A), Angoisses : pluralité d'approches, PUF, 1997

 

Conférence donnée dans le cadre du séminaire de Danièle Lévy

Les théories sexuelles infantiles

Jacques Sédat
Troyes - 5 avril 2008

Freud publie « Les théories sexuelles infantiles »[1], un an avant la publication du cas du petit Hans, en 1908. Mais la rédaction de ce texte est tout à fait contemporaine de cette analyse, et l’on peut même dire que c’est grâce à Herbert que ces théories ont été mises en forme par Freud, comme le confirme cette remarque :
« Récemment, l’analyse d’un petit garçon de cinq ans, analyse que son père avait entreprise avec lui avant de me la transmettre pour que je la publie, m’a confirmé de façon irréfutable une idée que m’avaient depuis longtemps fait entrevoir les psychanalyses d’adultes » ( p. 18).

Ce texte commence par un constat fondamental :
« Les névrosés sont des hommes comme les autres et ils ne sauraient dans leur enfance être distingués facilement de ceux qui plus tard resteront sains. Un des résultats les plus précieux de nos investigations psychanalytiques est de montrer que les névrosés n’ont pas de contenu psychique particulier, qui leur appartienne en propre, mais que, comme le dit C.G. Jung, les complexes qui les rendent malades sont ceux-là mêmes contre lesquels nous, hommes sains, nous combattons. » (p. 15)

Conférence du vendredi 18 Janvier 2008
 

Mme Marcianne BLEVIS

L’ENFANT ET SON IMAGE

Quand l’enfant perd son visage. Réflexions sur l’importance de l’expérience du semblable.


Argument

     L’enfant se constitue comme sujet et se saisit du fantasme créatif « devenir grand » au moment où s’effondre son fantasme imitatif et grandiose : « être déjà grand », comme papa et maman.

     Mais le deuil de ce fantasme grandiose qui a été nécessaire pendant un temps est rendu impossible lorsque l’enfant a rencontré trop tôt l’incertitude de ce qu’il est et l’ébranlement de la place qu’il croit avoir aux yeux de sa mère. Selon la façon dont il est soutenu ou non dans la confrontation avec un autre que lui, l’expérience de la rencontre avec un semblable sera soit exclusivement traumatique, soit potentiellement riche d’ouvertures vers l’avenir. Des sensations d’annihilation ou d’anéantissement psychique passées inaperçues à ce moment se traduisent plus tard par des situations douloureuses où le sujet ne se sent plus en lien avec quiconque et déprimé. Il n’a plus de semblable, croit-il, il a perdu son visage, on dit alors que l’image qu’il a de lui est atteinte. Comment ?

Conférence - débat du 28 Septembre 2007
au Centre Universitaire Hotel Dieu le Comte

M. Pierre KAMMERER

VIOLENCES ET PASSAGES A L'ACTE EN INSTITUTION EDUCATIVE
ET THERAPEUTIQUE


En cette rentrée 2007, et à la suite d'une journée de travail organisée par l'USMA (Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence), l'association a eu le plaisir d'accueillir Pierre Kammerer, docteur en psychologie et psychanalyste, qui est intervenu sur le thème suivant: Les passages à l'acte en institution.

Son expérience en tant que consultant auprès d'équipes éducatives et soignantes, sa réflexion et sa pratique  à partir des concepts psychanalytiques fondamentaux appliqués à une clinique vivante ont situé son intervention au carrefour de l'action éducative et du soin psychique.

Pierre Kammerer est l'auteur de plusieurs ouvrages dont :

  • Adolescents dans la violence. Médiations éducatives et soins psychiques. Editions Gallimard 2000.
  • Adolescentes et mères. Leurs enfants, leurs amours, leurs hommes. Editions Erès 2005.


                                    Texte sur le contenu de la conférence, "lire la suite"...
 

Conférence du 21 Octobre 2006

Mme Gilda SABSAY FOKS

LE NARCISSISME DANS LA CURE

Pour cette 1° conférence, le texte de Mme Sabsay Foks est rendu disponible pour les auditeurs, s’adresser à l’association.

Un groupe de travail clinique a eu lieu avec la participation de Mme Sabsay Foks le Dimanche 22 Octobre de 10h à 12h, ouvert aux membres de l’association.