Les activités
Les conférences
Conférence - Débat
Sylviane GIAMPINO
Psychanalyste, psychologue petite enfance, fondatrice d’A.NA.PSY.p.e.,
Membre d’Espace Analytique et du Collectif
« Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans ! »
Prévention, psychanalyse, politique
le 7 Février 2009 à 10 heures
au Centre Universitaire Hôtel Dieu le Comte
Place du Préau - Troyes
L'enfance n'est-elle pas, précisément cette phase de construction propice à tous les réaménagements de l'organisation psychologique ? Chaque étape de la maturation, chaque nouvelle expérience vécue est une opportunité de se transformer, et de dépasser un blocage ou une difficulté…
La prévention des difficultés psychologiques au cours du développement de l'enfant est certainement une priorité, tout dépend de la façon dont on la conçoit et l'applique. Car la prévention psychologique comporte en soi une prise de risque, dont celui d'induire ce qu'elle cherche à éviter.
Gilda SABSAY FOKS
Psychanalyste, médecin psychiatre,
Membre de l’Association de Psychanalyse Argentine ( APA)
Psychanalyse de la vieillesse
le 24 Octobre 2008 à 20 heures
au Centre Universitaire Hôtel Dieu le Comte
Place du Préau - Troyes
Texte de la conférence
DE LA VIEILLESSE
Gilda Sabsay Foks
Comment envisager le traitement de la vieillesse, sous ses diverses dénominations : patients d´âge mûr, du troisième âge, sénescents, etc. Aujourd´hui mon exposé sera chronologique et actuel sur le traitement psychanalytique de ces patients.
Par exemple, en Argentine aujourd´hui on considère la sénescence, la dernière étape des périodes classiques, comme une évolution qui mène l´organisme depuis la naissance jusqu´à la mort, en passant par l´enfance, l´adolescence, l´âge adulte. Si l´on considère chacune de ces étapes comme une évolution, il ne faut pas déconsidérer cette dernère période. Car quatorze pour cent de la population mondiale appartient actuellement à cette étape. Selon une statistique de 2007 c´est le pourcentage des personnes au-dessus de 60 ans. Donc cela signifie que de nombreuses personnes, au-delà de 60 ans peuvent avoir besoin d´être abordées psychanalytiquement.
ACTUALITE DE LA PSYCHANALYSE A TROYES
gerard bayle
Psychiatre, Psychanalyste, membre titulaire formateur et president sortant de la societe psychanalytique de paris
sur le thème de
samedi 21 juin 2008, à 10h30
Place du Préau - Troyes
ARGUMENT
L'angoisse se présente sous diverses formes, allant de la légère anxiété stimulante à l'effroi le plus pétrifiant. Les contenus figuratifs, représentatifs et contextuels qui les engendrent et les accompagnent, ainsi que leurs répétitions, font distinguer les angoisses normales des angoisses pathologiques. Cette distinction n'est pas toujours évidente. Il faut tenter d'aller plus loin ; la clinique des angoisses infantiles et des urgences psychiatriques nous y incite, tout comme l'absence d'angoisse de certains états pathologiques ou potentiellement pathogènes.
Les conceptions psychanalytiques de l'angoisse se distinguent des propositions de la phénoménologie et du behaviourisme. Les théorisations freudiennes successives de l'angoisse se complètent plus qu'elles ne s'excluent. Une approche récente permet d'analyser l'intrication de l'angoisse de surcharge pulsionnelle avec l'angoisse signal et l'angoisse de rupture des clivages. Une illustration clinique tentera d'en rendre compte dans une perspective dynamique et économique tenant compte autant de la libido que de la destructivité.
PARTICIPATION AUX FRAIS : 7 EUROS
Les théories sexuelles infantiles
Jacques Sédat
Troyes - 5 avril 2008
Freud publie « Les théories sexuelles infantiles »[1], un an avant la publication du cas du petit Hans, en 1908. Mais la rédaction de ce texte est tout à fait contemporaine de cette analyse, et l’on peut même dire que c’est grâce à Herbert que ces théories ont été mises en forme par Freud, comme le confirme cette remarque :
« Récemment, l’analyse d’un petit garçon de cinq ans, analyse que son père avait entreprise avec lui avant de me la transmettre pour que je la publie, m’a confirmé de façon irréfutable une idée que m’avaient depuis longtemps fait entrevoir les psychanalyses d’adultes » ( p. 18).
Ce texte commence par un constat fondamental :
« Les névrosés sont des hommes comme les autres et ils ne sauraient dans leur enfance être distingués facilement de ceux qui plus tard resteront sains. Un des résultats les plus précieux de nos investigations psychanalytiques est de montrer que les névrosés n’ont pas de contenu psychique particulier, qui leur appartienne en propre, mais que, comme le dit C.G. Jung, les complexes qui les rendent malades sont ceux-là mêmes contre lesquels nous, hommes sains, nous combattons. » (p. 15)
Lire la suite : Intervention de Jacques SEDAT à Troyes le 5 Avril 2008
Conférence du vendredi 18 Janvier 2008
L’ENFANT ET SON IMAGE
Argument
L’enfant se constitue comme sujet et se saisit du fantasme créatif « devenir grand » au moment où s’effondre son fantasme imitatif et grandiose : « être déjà grand », comme papa et maman.
Mais le deuil de ce fantasme grandiose qui a été nécessaire pendant un temps est rendu impossible lorsque l’enfant a rencontré trop tôt l’incertitude de ce qu’il est et l’ébranlement de la place qu’il croit avoir aux yeux de sa mère. Selon la façon dont il est soutenu ou non dans la confrontation avec un autre que lui, l’expérience de la rencontre avec un semblable sera soit exclusivement traumatique, soit potentiellement riche d’ouvertures vers l’avenir. Des sensations d’annihilation ou d’anéantissement psychique passées inaperçues à ce moment se traduisent plus tard par des situations douloureuses où le sujet ne se sent plus en lien avec quiconque et déprimé. Il n’a plus de semblable, croit-il, il a perdu son visage, on dit alors que l’image qu’il a de lui est atteinte. Comment ?